7h30 Orthros et Laudes
8h15 Divine Liturgie (mardi, jeudi, samedi)
12h Sexte/None
18h Vêpres
suivies de l’Orthros de la Résurrection (les samedis soirs uniquement)
Le vendredi le monastère est fermé.
8h30 Laudes (les Dimanches uniquement)
9h Divine Liturgie
12h Sexte/None
18h Vêpres
En célébrant en commun la prière officielle et publique de l’Eglise, la Communauté reçoit la grâce et l’honneur de participer réellement à la liturgie céleste des chœurs angéliques et des saints qui adorent et glorifient la Sainte Trinité par le chant incessant du Trisagion.
C’est alors que nous entrons pleinement dans le chant de l’Epouse à l’Epoux, et, mieux encore, que nous nous unissons à la prière même du Christ qui intercède sans cesse en notre faveur auprès du Père. (He 7, 25).
C’est pourquoi la prière liturgique de l’Eglise doit nous être tellement chère. Elle est éminemment sanctifiante par la sainteté même des Paroles divines, des psaumes et des autres textes inspirés qui la composent, ainsi que par l’abnégation et l’oubli de soi qu’elle réclame de chacune pour harmoniser les voix, les gestes et les attitudes afin que toute l’Oeuvre de Dieu soit accomplie avec le soin, la dignité, la beauté et l’amour qui lui conviennent.
Par cette offrande de nos prières, de nos fatigues, de nos chants, des éléments de la création (encens, cierges, huile etc.), nous participons activement à l’unique Sacrifice du Christ, Source de salut et de sanctification. (He 9, 26-28; 10, 10-14; 13, 12)
La prière liturgique évoque tous les hauts-faits de Dieu en faveur de son peuple. Elle culmine en action de grâces dans la sainte et divine Liturgie eucharistique, mémorial du Sacrifice du Christ s’offrant lui-même au Père pour le salut du monde. Nous la célébrons selon le rituel de St Jean Chrysostome.
La divine Liturgie eucharistique et la Liturgie des Heures sont des moments inséparables d’un drame unique qui transfigure et sanctifie le temps et l’espace dans lesquels nous vivons, comme des pélerins en marche vers la Patrie céleste.
"Goûtez et voyez : le Seigneur est bon, car, ayant pris pour nous, jadis notre nature pour s'offrir une fois pour toutes comme hostie à son propre Père, Il ne cesse de s'immoler pour sanctifier les communiants."
(Canon eucharistique, 9è ode)