Carnaval (en grec Apo-kreo) signifie ‘cessation de la viande’. Selon l’usage antique, le jeûne comportait l’bastinence de la viande et de tout laitage. Après le dimanche du Carnaval l’usage de la viande devenait interdit ; commençait alors la semaine de la Tyrophagie, où le laitage restait autorisé, pour être à son tour interdit le lundi de la première semaine du Carême. Cette tradition est toujours en usage dans les monastères.
3 FEVRIER SYNAXE EN L’HONNEUR DE SAINT SIMEON LE JUSTE, appelé le Théodoque,
et de la prophétesse ANNE.
OCTAVE DE L’HYPAPANTE.
Averti par l’Esprit Saint qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Messie, Saint Siméon, dont la vie fut pour cela miraculeusement prolongée, reçut l’Enfant Jésus dans ses bras et, inspiré d’en-haut, prédit ce qui devait lui arriver. Il rendit alors son âme à Dieu, suivant son propre souhait.
La prophétesse Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser, avait vécu sept ans avec son mari. Devenue veuve, elle se retira au Temple et y passa toute sa vie dans le jeûne et la prière. Aussi mérita-t-elle de voir le Seigneur, porté au Temple le 40ème jour par sa Très Sainte Mère et Saint Joseph. Elle loua Dieu et parla ouvertement à tous ceux qui se trouvaient au Temple, disant : cet Enfant, c’est le Seigneur même qui a affermi le ciel et la terre ; c’est lui le Christ, que tous les prophètes ont annoncé.
En célébrant aujourd’hui la fête de ces deux justes, nous proclamons la redoutable et ineffable condescendance de Dieu à notre égard.
TROPAIRE DE LA FÊTE Mode 1
Salut, ô Pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu, car de toi s’est levé le Soleil de Justice, le Christ notre Dieu, illuminant ceux qui sont dans les ténèbres. Réjouis-toi, toi aussi, juste vieillard, qui as reçu dans tes bras celui qui libère nos âmes et nous donne la Résurrection.
KONDAKION DE LA FÊTE Mode 1
O toi qui as sanctifié par ta naissance le sein virginal et qui as béni, comme il le fallait, les mains de Siméon, tu nous as maintenant sauvés en nous devançant, Christ Dieu. Garde en paix notre nation. Affermis les chefs que tu as aimés, toi seul ami des hommes.
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby