Sainte Anastasie, appelée parfois la Romaine, n’est pas distincte de Sainte Anastasie, que l’on appelle la « Pharmacolytria », fêtée le 22 décembre .
Saint Abramius, si l’on en croit la tradition, vécut à Lampsaque en Mysie, vers le milieu du Vlème siècle. Marié contre son gré, il quitta bientôt sa femme pour se retirer dans la solitude et se consacrer à Dieu. Son frère en mourant laissa une fillette, que notre saint recueillit et enferma dans une cellule, à côté de la sienne. Il arriva que, par la haine du Diable, la fille tomba dans le péché, et s’en alla avec les femmes perdues. Le saint, déguisé en soldat, l’en arracha et la ramena chez elle.
TROPAIRE DE SAINTE ANASTASIE Mode 4.
Ta brebis, ô Jésus, crie d’une voix forte : « Mon époux, c’est toi que j’aime, c’est pour te chercher que je combats, c’est avec toi que je suis crucifiée et ensevelie par ton baptême. Pour toi je souffre, afin de régner avec toi. Pour toi je meurs, afin de vivre en toi. Accueille, comme victime sans tache, celle qui par amour est immolée pour toi. » Par son intercession, ô Miséricordieux, sauve nos âmes.
TROPAIRE DE SAINT ABRAMIUS Mode 8.
En toi, Père, s’est conservée sans défaut la divine image. Prenant ta croix, tu as suivi le Christ. Par tes propres œuvres, tu as enseigné à mépriser la qui passe et à s’occuper de l’âme, créature immortelle Aussi ton âme, ô bienheureux Abramius, se réjouit-elle avec les anges.
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby