Euphrosine était, dit-on, fille de Paphnuce, égyptien d’une imense fortune, à qui il ne resta plus que sa fille, après la mort de la mère. À l’heure du mariage, Euphrosine se coupa les cheveux à l’insu de son père et, revêtue d’une chevelure et d’un costume masculins, elle se retira dans un monastère de moines, se faisant passer pour un homme du nom de Smaragde. Elle pratiqua toutes les austérités de l’ascétisme et rendit son âme à Dieu après 38 ans de monastique, au Vème siècle.
TROPAIRE Mode 8.
En toi, Mère, s’est conservée sans défaut la divine image. Prenant ta croix, tu as suivi le Christ. Par tes propres œuvres, tu as enseigné à mépriser la chair qui passe et à s’occuper de l’âme, créature immortelle. Aussi ton âme, ô bienheureuse Euphrosine, se réjouit-elle avec les anges.
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby