Sainte Xénie, de son premier nom Eusébie, naquit à Rome au cours du Vème siècle, d’une noble et fervente famille chrétienne. Destinée par ses parents à la vie conjugale, alors que tout était prêt pour célébrer son mariage, elle prit la fuite avec deux autres jeunes filles. Elles s’embarquèrent toutes trois et, après de multiples péripéties, vinrent s’installer à Mylasse dans la province de Carie en Asie, chez un moine appelé Paul. Xénie, – c’était son nouveau nom – construisit un petit oratoire en l’honneur du protomartyr Saint Etienne et, avec ses deux compagnes et quelques autres vierges qui s’adjoignirent à elles, se consacra toute entière à la pratique des vertus. Elle mourut en paix après une sainte vie.
TROPAIRE Mode 8
En toi, Mère, s’est conservée sans défaut la divine image. Prenant ta croix, tu as suivi le Christ. Par tes propres œuvres, tu as enseigné à mépriser la chair qui passe et à s’occuper de l’âme, créature immortelle. Aussi ton âme, ô bienheureuse Xénie, se réjouit-elle avec les anges.
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby
