CHRIST EST RESSUSCITÉ DES MORTS.
PAR SA MORT VAINQUEUR DE LA MORT,
AUX MORTS IL A DONNÉ LA VIE.
PREMIÈRE SEMAINE DE PÂQUES (Semaine du renouveau)
Tous les jours de cette semaine sont indifféremment appelés jours pascaux, comme s’ils ne faisaient qu’un avec le jour même de Pâques.
Leur ensemble constitue la Semaine du Renouveau, ainsi appelée parce que, grâce à la Résurrection du Christ, la créature entière se renouvelle, se restaure et s’élève, et parce que, tout au cours de cette semaine, les néophytes, qui avaient été baptisés au cours de la vigile pascale, gardaient les vêtements neufs (et blancs) qu’ils avaient reçus au baptême.
Durant toute cette semaine, la Liturgie se célèbre comme au dimanche de Pâques, excepté le propre de chaque jour ; toutes les fois que prêtre encense, il porte, dans sa main gauche, le cierge pascal fleuri ; les portes saintes de l’iconostase restent tout le temps ouvertes, car le Christ nous a ouvert les portes du ciel. On ne se met pas à genoux. Pas d’abstinence jusqu’à l’Ascension.
24 AVRIL Mémoire de notre sainte mère ÉLISABETH la Thaumaturge,
et du saint martyr SABAS le Goth.
Sainte Élisabeth vécut dans un des monastères de Constantinople à une date incertaine.
Saint Sabas vécut sous le règne de Valens, empereur d’Orient. Il était originaire du pays des Goths. Chrétien dès son enfance, il refusa de goûter aux sacrifices offerts aux idoles, et empêcha même ceux qui voulaient le faire. Il exposa devant eux la foi chrétienne, en convertit un grand nombre, et les baptisa. Les idolâtres se soulevèrent et l’expulsèrent violemment de la ville. Quelque temps après, le chef des Goths, Athanarique, persécuta les chrétiens et maltraita tous ceux qui confessaient la foi au Christ Dieu. Sabas fut saisi, lié sur l’essieu d’un char et suspendu aux poutres de sa maison. Ayant refusé de goûter aux sacrifices des idoles, on le conduisit près du fleuve Mousaion, on lui attacha un lourd morceau de bois au cou et on le jeta à l’eau. Il y périt, le 13 avril 372, à l’âge de 38 ans.
TROPAIRE Mode 8
En toi. Mère, s’est conservée sans défaut la divine image. Prenant ta croix, tu as suivi le Christ. Par tes propres œuvres, tu as enseigné à mépriser la chair qui passe et à s’occuper de l’âme, créature immortelle. Aussi ton âme, ô Bienheureuse Elisabeth, se réjouit-elle avec les anges.
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby