Sainte Macrine, douée d’une beauté remarquable et de manières agréables, fut promise par son père en mariage, à son insu, à un jeune homme d’une noble famille ; ce dernier étant mort dans des voyages de commerce, la bienheureuse Macrine repoussa beaucoup d’autres prétendants et préféra le veuvage et ses désagréments aux joies du mariage. Elle s’abstint de toute relation mondaine pour demeurer avec sa mère Emmélie, vacant à l’étude des Saintes Écritures. Elle se fit une seconde mère pour ses dix plus jeunes frères ; elle se consacra toute entière à leur formation et à leur éducation. Elle mourut au mois de décembre 379, après une vie sainte et austère, s’entretenant avec son frère Grégoire de Nysse au sujet de l’âme, jusqu’à ses derniers moments.
Notre saint père Dios vivait à Antioche de Syrie au temps de Théodose le Grand (379-395), dans une grande austérité et un continuel progrès dans la vertu. Il vint à Constantinople, acquit l’endroit où devait s’élever plus tard son célèbre monastère et le sanctifia. Sa vertu ne pouvait demeurer plus longtemps cachée ; l’empereur Théodose vint le voir en personne et, plein d’admiration, lui offrit tout l’argent nécessaire pour la construction de son monastère. Il fut ordonné prêtre contre son gré par le saint évêque Atticus. Il mourut en 431.
TROPAIRE DE SAINTE MACRINE Mode 8.
En toi. Mère, s’est conservée sans défaut la divine image. Prenant ta croix, tu as suivi le Christ. Par tes propres œuvres, tu as enseigné à mépriser la chair qui passe et à s’occuper de l’âme, créature immortelle. Aussi ton âme, ô bienheureuse Macrine, se réjouit-elle avec les anges.
TROPAIRE DE SAINT DIOS Mode 1.
Citoyen du désert et ange dans la chair, tu es devenu thaumaturge, ô notre Père théophore Dios. Par le jeûne, les veilles et la prière, tu as reçu les dons célestes pour guérir les malades et les âmes de ceux qui, avec foi, ont recours à toi. Gloire à celui qui t’a donné la force ! Gloire à celui qui t’a couronné ! Gloire à celui qui, par toi, accorde à tous la guérison !
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby