Ces saintes martyres étaient toutes soeurs, originaires de Thessalonique, du temps des empereurs Dioclétien et Maximien. Forcées par la persécution de quitter la maison paternelle, elles vinrent se cacher sur une montagne, consacrant leur temps à la prière. Saisies l’année suivante à leur retour de la montagne, elles comparurent devant le président Dulcétius, qui essaya en vain de les faire sacrifier aux idoles. Les Saintes Agape et Chione périrent par le feu. Quant à Sainte Irène, le président Dulcétius ayant remarqué chez elle les Saintes Écritures que les empereurs avaient ordonné de brûler, il les fit brûler et donna l’ordre d’amener la martyre dans un lieu de débauche, où la grâce de Dieu la préserva de toute atteinte. Comme elle refusait toujours de renier le Christ, il la livra au feu (début du IVe siècle).
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby