Cette image « non faite de main d’homme », transférée à Constantinople, croit-on, en 944, est la célèbre image qui, d’après la tradition, aurait été envoyée à Abgar, roi d’Édesse, par Notre Seigneur lui-même. Quant au saint martyr Diomède, il souffrit pour la foi à Nicée de Bithynie, sous l’empereur Dioclétien vers le début du IVe siècle.
TROPAIRE DE LA SAINTE IMAGE Mode 2.
Nous vénérons ton image très pure, ô Maître bon. Nous implorons le pardon de nos fautes, ô Christ notre Dieu. Car tu as voulu de ton propre gré monter sur la croix dans ta chair, afin de libérer de la servitude de l’ennemi ceux que tu avais façonnés. C’est pourquoi, dans notre gratitude nous te crions : tu as tout rempli de joie, ô notre Seigneur, en venant sauver le monde.
TROPAIRE Mode 1.
Dans ton enfantement, tu es restée vierge ; dans ta dormition, tu n’as pas abandonné le monde, ô Mère de Dieu. Tu as été transférée à la vie, étant Mère de la Vie, et par tes prières tu rachètes nos âmes de la mort.
KONDAKION Mode 2.
Ni le tombeau ni la mort n’ont eu pouvoir sur la Mère de Dieu, infatigable à la supplication, inébranlable espoir dans ses intercessions. Puisqu’elle est la Mère de la Vie, il l’a transférée à la vie, celui qui reposa dans son sein toujours virginal.
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby