DEUXIEME SEMAINE DE PAQUES
DIMANCHE DE L’APÔTRE S. THOMAS (dimanche après Pâques)
Ce dimanche est ainsi appelé en raison de l’Évangile, lu à la Sainte Liturgie, qui rappelle la confirmation de la Résurrection à l’incrédule Apôtre Thomas et sa magnifique profession de foi dès qu’il eut reconnu son Rédempteur. En raison des circonstances de l’apparition, il est appelé aussi « dimanche des portes fermées. » On l’appelle plus souvent « le dimanche du renouveau. »
À ce dimanche commence le cycle de l’Octoèque ou des 8 modes de la musique ecclésiastique byzantine.
TROPAIRE Mode 7.
Bien que le sépulcre fût scellé, tu es sorti du tombeau, ô Christ Dieu, notre Vie. Les portes étant bien closes, tu t’es présenté aux disciples, toi la Résurrection de tous, renouvelant en nous par leur intermédiaire l’Esprit de droiture, selon ta grande miséricorde.
Thomas n’avait pas eu plus confiance en Pierre que les autres apôtres n’avaient cru les saintes femmes. Mais lorsqu’ils furent convaincus par l’évidence même du fait, Thomas demeura récalcitrant, croyant les autres victimes d’hallucination. Il voulait toucher les blessures du Seigneur, il ne se fiait qu’à lui-même.
Apprenons à avoir pour ceux qui doutent la même indulgence que le Christ. Sept jours durant, il abandonna Thomas à ses dénégations obstinées. Puis, il daigna satisfaire sa curiosité. Et c’est à Thomas, l’incrédule, qu’échappa le premier acte de foi explicite en la divinité du Ressuscité : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Mais, heureux, dit Jésus, ceux qui croient sans avoir vu. Thomas lui-même en était. Comme l’a très bien dit S. Grégoire, ayant vu l’humanité glorieuse de Jésus, il a cru à sa divinité, ce qui est le véritable acte de foi.
La foi était plus facile aux apôtres, qui avaient joui de la présence du Seigneur. Mais nous ne devons pas oublier que le Seigneur nous a promis, à nous aussi, sa présence intérieure, en compagnie du Père et du Saint Esprit, présence qui rend la foi plus facile et plus douce.
11 AVRIL Mémoire du saint martyr ANTIPAS.
Le saint martyr Antipas, originaire de Per game en Asie, vécut sous l’empereur Domitien (81-96), contemporain des saints Apôtres, du temps où l’évangéliste Saint Jean était en exil à Patmos, comme en témoigne le livre de l’Apocalypse (2, 13), qui le qualifie de « fidèle » et de « martyr ».
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby