Solennité du jour : 15 avril 2025 Mardi de la Grande Semaine et Mémoire du saint martyr CRESCENT.

SEPTIÈME SEMAINE DU CARÊME SAINTE ET GRANDE SEMAINE DE LA PASSION.

Nous allons vivre pas à pas avec le Seigneur les jours qui ont vu sa mort et précédé le triomphe de sa Résurrection. La liturgie nous fait revivre ainsi, chaque année, les derniers messages, les ultimes exemples, le dernier repas, la mort de Notre Seigneur. Elle rend présents de façon mystérieuse chacun des gestes, chacune des paroles du Seigneur, afin que nous soyons en mesure d’y communier et d’en retirer toute la grâce.

Puisque le Seigneur renouvelle mystérieusement pour nous ces événements majeurs de sa vie, soyons attentifs à veiller avec lui avec foi et amour, comme nous y invite la « Prière de l’Époux », chantée le soir des quatre premiers jours de cette Grande Semaine.

Les lectures évangéliques de cette semaine nous redisent les dernières prédications du Maître. Leur thème essentiel est qu’il faut veiller et se tenir prêt pour le retour inopiné du Maître qui doit revenir juger l’univers. Aussi l’Office est-il rempli de cette pensée de la dernière «parousie».

GRAND MARDI

En ce jour, la liturgie attire notre attention sur la parabole des dix vierges et sur la salutaire et terrible pensée de la fin des temps et du jugement dernier. La Liturgie des Présanctifiés est également célébrée, aujourd’hui, dans presque toutes les églises.

TROPAIRE Mode 8

Voici que survient l’Époux au milieu de la nuit. Heureux le serviteur qu’il trouvera éveillé ! Malheureux celui qu’il trouvera indolent ! Vois donc, mon âme, ne te laisse pas vaincre par le sommeil; à la mort tu serais livrée ; hors du royaume tu serais rejetée. Mais dégrise-toi et dis : Saint, Saint, Saint es-tu, ô Dieu ! Par la Mère de Dieu, aie pitié de nous !

KONDAKION Mode 2

Pense, mon âme, à l’heure dernière ; crains d’être abattue comme le figuier stérile ; donne-toi de la peine et travaille avec le talent qui t’est confié. Veille et écrie-toi. malheureuse : « Ne restons pas en dehors de la chambre nuptiale du Christ ! »

* Épître : Éphésiens 1, l-9a. Évangile : Matthieu 24,36- 26,2.

Mémoire du saint martyr CRESCENT

Saint Crescent était originaire de Myre en Lycie, de famille noble et avancé en âge. Voyant que l’impiété et l’adoration des démons triomphaient et que plusieurs, asservis à l’erreur, rendaient un culte aux objets inanimés, il vint au milieu d’eux, les exhortait à se repentir de leurs vaines croyances et à revenir vers le Dieu que les chrétiens adorent, le Créateur de toutes choses et le maître de la vie. Le gouverneur le traita alors de « mauvais génie », parce qu’il allait spontanément au-devant des plus atroces souffrances. Le Saint répondit que souffrir était le suprême bonheur. À toutes les questions que lui posait le gouverneur sur son pays et sur son nom, il répondait invariablement qu’il était chrétien. Il refusa absolument de sacrifier aux idoles, et rejeta même le conseil que lui donnait le gouverneur de simuler un tel geste, mais il confessa Dieu constamment, disant que le corps ne peut rien faire de lui- même qui n’ait été approuvé par l’âme, puisque c’est elle qui le conduit et le meut. Alors il fut étendu par terre et frappé cruellement, puis jeté dans un bûcher ardent. Le feu le respecta si bien que pas un seul de ses cheveux ne fut touché par le feu. Alors il rendit son âme à Dieu.

Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby

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